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retour à la page d'accueil l'homme l'artiste entretiens avec rené aberlenc chronologie album photos huiles animaux huiles truites huiles natures mortes huiles bouquets huiles marines huiles paris huiles paysages huiles ardèche huiles nus huiles vie quotidienne photos françois walch aquarelles pastels lithographies sanguines gravures dessins d'animaux dessins de nus portraits dessins divers sculptures catalogue raisonné en chantier : votre aide nous est nécessaire pour retrouver certaines oeuvres dont nous avons perdu la trace cotation actualités bibliographie sites web télécharger a rené aberlenc, peintre rené aberlenc est né le 10 novembre 1920 à alès, dans les cévennes. dès son plus jeune âge, il sut que la peinture était sa vocation. avant la guerre, il rencontra à alès le peintre cévenol andré chaptal et le sculpteur jean carton, qui restera jusqu'à sa mort son ami le plus proche. il "monta" à paris en mai 1945 et s'installa à montparnasse. il fréquenta les peintres de la ruche. il exposa au salon de la jeune peinture (ou "des jeunes peintres") dont il fut membre du comité. il reçut le prix de la jeune peinture en 1956 et le prix de la critique en 1965 . il fut soutenu par les critiques d'art juliette darle, george besson, marcel zahar, raymond charmet, jean dalevèze, andré barrère et quelques autres… sa sensibilité le conduisit dans la voie de la peinture figurative, qui constitua au lendemain de la seconde guerre mondiale un courant dynamique et multiforme de l'art français. rené aberlenc était un excellent dessinateur. ses nombreux dessins, d'une grande force plastique, ont pu être à juste titre qualifiés de "dessins de sculpteur". il pratiqua le dessin sous toutes ses formes : crayon noir, fusain, encre de chine, lavis, sanguine... c'était un subtil pastelliste : il fit de remarquables pastels de nus. il réalisa aussi des lithographies, des gravures à la pointe sèche et quelques sculptures. c'était un profond portraitiste, qui recherchait la vérité intérieure des êtres. le nu féminin fut un de ses sujets de prédilection, qu'il traita par la gravure, le dessin, le pastel, la lithographie, l'aquarelle et l'huile. il peignit des paysages urbains de paris et de sa banlieue, des paysages d'ardèche et d'autres régions, des neiges, des marines en bretagne et en normandie. ce fut aussi un peintre de scènes de la vie quotidienne. il aimait peindre des natures mortes : coins d'atelier, bouquets, compositions, animaux, poissons … il fut hanté tout au long de sa vie par le thème de la truite, qu'il travailla surtout par la peinture à l'huile mais aussi par l'aquarelle. il était très exigeant, rarement satisfait, toujours en recherche. son travail a été jalonné par un certain nombre d'oeuvres maîtresses. il eut de nombreux amis sculpteurs : jean carton (1912-1988) , marcel gimond (1894-1961) , rené babin (1919-1997) , léopold kretz (1907-1990), frédéric fiedorczyk, ilio signori, charles auffret (1929-2001), gudmar olovson, simon goldberg, jean osouf (1898-1996), gunnar nilsson, raymond martin (1910-1992), raymond corbin, paul cornet, léon indenbaum (1890-1981), françoise salmon, hélène guastalla (1903-1983)… et ses amis peintres, rencontrés à la ruche, à la jeune peinture et au cours des années qui suivirent furent paul rebeyrolle, simone dat, rené genis (1922-2004), guy bardone, jacques petit, pierre parsus, robert savary, paul collomb, françois desnoyer, paul guiramand, jean-claude bertrand, isis kischka, michel thompson (1921-2007), dominique mayet, robert montané, gérard tisserand, bernard lorjou, michel de gallard, pierre garcia-fons, mireille miailhe, hélène girod-de-l'ain, dominique mayet, yvonne mottet, henri cueco, joseph pressmane et quelques autres… il exposa au salon des tuileries, au salon des indépendants, au salon de la jeune peinture, au salon du dessin et de la peinture à l'eau, au salon d'automne, au salon « les grands et les jeunes d'aujourd'hui », au salon « les peintres témoins de leur temps », au salon « comparaisons », dans diverses galeries à paris (vendôme, charpentier, anne colin, saint-placide, etc.), en province, à londres (galerie marlborough), à moscou et à tokyo. rené aberlenc mourut en ardèche le 31 août 1971 , en pleine maturité artistique. contact : henri-pierre.aberlenc@cirad.fr pourquoi avons-nous réalisé ce site ? rené aberlenc a quitté ce monde il y a plus de 40 ans. depuis sa mort et passées les expositions qui lui furent consacrées en 1971 et 1972, son oeuvre est entrée dans une longue période de "purgatoire" : sans que de nouvelles personnes (ou si peu) ne découvrent son oeuvre, la mort a peu à peu clairsemé les rangs de celles qui l'aimaient. presque plus aucune exposition, presque plus aucun texte ne font plus connaître sa peinture. de temps en temps, quelques oeuvres passent en salle des ventes, vendues à des prix dérisoires et même insultants dans un monde où la valeur des oeuvres d'art (et même toutes les autres valeurs) ne se mesure qu'en termes monétaires, hélas. l'exposition de bagnols-sur-cèze en 2001 a été une première embellie, mais n'a pas inversé la tendance. l'affaire dépasse le seul cas de rené aberlenc : elle s'inscrit dans la problématique bien plus large de l'évolution de notre culture, de la nation française et de la civilisation européenne en général. et des valeurs, entre autres artistiques, dont elles se réclament. avec le mondialisme libéral totalitaire et sa pensée unique, on est mal partis du côté de l'avenir du pluralisme... les "avant-gardes" constituent depuis plus d'un demi siècle l'art officiel d'état en occident. cet oxymore ne semble pas absurde aux yeux de l'oligarchie intellectuelle dirigeante. au lendemain de la seconde guerre mondiale et pendant la seconde moitié du xxe siècle s'affirmèrent à paris des artistes plasticiens indépendants, peintres et sculpteurs, qui voulurent défendre et illustrer sans passéisme les valeurs de la figuration et de l'héritage humaniste des maîtres du passé. en peinture, avant que chacun ne poursuive sa trajectoire en solitaire, ils se retrouvaient à « la ruche » autour de reyberolle et au salon de la jeune peinture : sans que jamais aucun groupe ne se soit structuré, on peut parler à leur sujet de la tendance figurative de la « nouvelle ecole de paris ». en sculpture, un processus analogue se cristallisa un moment autour du « groupe des neuf », dans la création duquel rené aberlenc joua d'ailleurs par amitié un rôle décisif de catalyseur. tous refusèrent l'art abstrait, doctrine officielle de la ve république et plus tard ils travaillèrent en dehors des normes de "l'art contemporain" (ac), nouvel académisme apparemment libertaire puisque censé tout permettre, mais intolérant et totalitaire en réalité. cela leur valut la mise à l'index par l'intelligentsia, les médias et les pouvoirs publics (dans notre république, soi-disant fondée sur la libre pensée et le pluralisme, la "pensée unique" règne en tous domaines, les dissidents sont omniprésents mais invisibles). un peintre qui se croit dispensé d'assimiler le métier, la technique, fait penser à cet oiseau qui, refusant de toujours se heurter à la résistance de l'air, penserait pouvoir mieux voler dans le vide. ni la peinture ni la sculpture, ni la connaissance du métier n'ont fait leur temps. ayant été occulté et n'ayant survécu que dans les catacombes, tout un pan de l'histoire réelle, plurielle, multiforme, des arts plastiques en france au cours de la seconde moitié du xxe siècle reste à mettre en lumière. c'est pour écrire quelques pages de cette histoire refoulée (le refoulé refaisant toujours surface !) que nous avons bâti ce site, grâces en soient rendues à internet, le porte-voix des minorités réduites au silence dans les grands médias. il s'agit donc de lever un voile et de faire connaître un humanisme de tradition française et européenne, pas de défendre une chapelle, ce qui serait de peu d'intérêt et que cet ensemble si diversifié de peintres, de sculpteurs, de critiques d'art et de galeri